LES PUBLICATIONS RÉCENTES

  • Clavel Joanne et Christophe Dubois, « Danse avec la nature », Symbioses, Le magazine de l’Education à L’Environnement (ErE) Symbioses 129 : L’environnement (se met) en scène, Bruxelles, édition Réseaux des idées, HIVER-2021 2020, p. 9. URL : https://www.symbioses.be/consulter/129/.

 




LES PROJETS

OR L'OISEAU (2022)


Film chorégraphique tourné en 2022 sur l’île de São Tomé, avec la chorégraphe Emma Tricard et les vidéastes Nicolas Caracache et Anais Fleurent.

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À la recherche de lignes de fuite entre le passé et le présent, de tentatives d'expression d'une diversité de point de vue, Or l'oiseau nous invite à tirer le fil du « Plantationocène » dont l'île de Sao Tomé fût le premier laboratoire. 


Marquée par l'irruption sur Terre d'une nouvelle forme de violence envers les vivants, les systèmes de plantations sont au cœur d'un asservissement de certaines populations humaines afin d'exploiter quelques essences végétales commercialisés à travers le monde. 

La forêt détruite, son cortège d'habitantes et d'habitants l’est aussi. 


En écho à la recherche de Claire Loiseau, écologue et son équipe scientifique de Porto, Or l'oiseau répond à l'invitation d'interroger sensiblement les différents milieux qui façonnent l'île. 


Quelles sont les formes de plantations qui se perpétuent aujourd'hui ?Comment affectent-elles les relations entre espèces ? Que peuvent les savoirs chorégraphiques pour mettre en récit ces enjeux ? Le fil se tire alors, s'emmêle, pour parfois mieux se détendre jusqu'aux lianes de la forêt, qui peuvent alors prendre le relais. 


SE SENTIR ÉCOSYSTÈME - INCORPORER ET INCARNER LES SAVOIRS ÉCOLOGIQUES

Cet atelier Arts-Sciences propose d’entrecroiser pratique de la danse et savoirs écologiques, sciences marines et savoirs sensibles des danseurs.


Laurence Pagès, chorégraphe, et Joanne Clavel, écologue de formation et chercheuse en humanités environnementales au CNRS (LADYSS) animent ensemble cette pratique pour plonger dans l’expérience sensorielle du « devenir-animal » jusqu’à « devenir-écosystème ». Il s’agit en effet, de re-créer tout un écosystème marin qui se meut ensemble avec des animaux qui se cachent, qui chassent, qui décomposent la matière, qui filtrent les particules ou encore qui plongent depuis les airs pour aller pêcher. 


En proximité avec le travail artistique tissés avec la nature d’Anna Halprin et avec la danse butô notamment dans la recherche d’improvisations à partir du sentir et dans l’articulation avec d’autres arts (peinture, poésie, photos), nous invitons les chercheurs et chercheuses à développer une approche incorporée des savoirs écologiques.


Centrée sur la Manche, l’atelier propose d’explorer les caractéristiques fonctionnelles du phytoplancton et de certains animaux emblématiques : leur manière de bouger, de manger, de sentir, d’être au monde, d’interagir et de faire ensemble l’expérience dans notre propre corps de ces transformations imaginaires et sensibles. On pourra alors parler de créer des « danses » ou des « situations corporelles » à partir des interactions en réseaux trophiques et peut être de se sentir ensemble écosystème.

 

Site internet de la chorégraphe Laurence Pagès :


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Crédit : Axel Robin - Muséum d'histoire naturelle

PLAGES VIVANTES HUMANITÉS ENVIRONNEMENTALES


À la limite supérieure des flots s’accumulent une multitude de débris (bois, coquillages, algues arrachées, organismes marins, déchets anthropiques…), qui forment les laisses de mer.


L’objectif du groupe de recherche est donc de contribuer à l’étude des usages, des pratiques et des perceptions liés aux laisses de mer, qui ont évolué dans le temps et constituent aujourd’hui un objet privilégié pour comprendre le rapport sensible au littoral, à sa gestion comme à sa patrimonialisation.


Dès lors que les pratiques traditionnelles de collecte des laisses liées aux usages agricoles et industriels se sont marginalisées, les plages semblent être de plus en plus vouées à l’accueil touristique, au détriment d’autres usages et fréquentations des habitants humains et non-humains. L’évacuation des laisses de mer tend à se justifier par l’idée que sa présence peut gêner la fréquentation touristique, voire l’empêcher. À l’inverse l’écologie scientifique aborde ces laisses comme de véritables micro-écosystèmes accueillant une riche biodiversité spécialisée. 

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LORSQUE LE BRUIT (DES VAGUES) ARRIVERA DANS NOS BOUCHES


Avec Emma Tricard


Que percevons-nous des plages ? Quelles expériences faisons-nous avec ce qui les compose, les façonne et les habite ? 


Nous glisserons tranquillement sur le sable pour entrer dans nos corps par un voyage somatique guidé, des temps d'écriture, des jeux de langages et corporels. Dans cette enquête, nous vous proposons de faire baisser la vision pour imaginer et s'interroger : qu'appellerons-nous plage en 2050, 2150 ? Grâce au pouvoir transformateur d'une fabrique d'imagination collective, nous frôlons alors la Science-Fiction dans une spéculation sur les possibles devenirs des plages. Ces ateliers sont menés dans le cadre du projet "Plages Vivantes" et donneront lieu à la création d'un podcast en collaboration avec l'artiste sonore Marion Cros.


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