PROJETS EN ARTS PLASTIQUES
Maïa Morel,
professeure, Université de Sherbrooke
L’ART D'ÉDUQUER À L'ENVIRONNEMENT
Maia Morel est professeure agrégée à l'Université de Sherbrooke. Docteure en Arts et sciences de l’art (’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2006) elle est spécialisée en didactique des arts plastiques au primaire et au secondaire. Ses intérêts de recherche visent principalement l’éducation relative à l’environnement et l’éducation à la diversité humaine. Cofondatrice du groupe de recherche Arts&ERE, membre régulière du CREAS (Centre de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences), membre associée du Centr’ERE (Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l’écocitoyenneté) elle est auteure de plusieurs études et/ou coordonnatrice d’événements scientifiques sur l’éducation par l’art en lien avec des enjeux sociétaux.
Anne Deslauriers,
professeure, Université Laval
ÉDUQUER PAR L’ART DANS UNE PERSPECTIVE SOCIOÉCOLOGIQUE
Anne Deslauriers a enseigné les arts plastiques au secondaire à Laval pendant une vingtaine d’années. Parallèlement, elle fut chargée de cours à l’école des arts visuels et médiatiques à l’UQAM dans un programme de deuxième cycle. Elle est détentrice d’une maitrise intitulée Comprendre l’enseignement des arts comme un art en soi : saisie d’une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire. Elle s’apprête à déposer son doctorat en études et pratiques des arts qui s’intitule: Modélisation d’une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire dynamisée par des questions socioécologiques : anasynthèse et artographie. Elle est aujourd’hui professeure au baccalauréat en enseignement des arts plastiques à l’Université Laval. Ses présents travaux de recherche visent à réfléchir l’éducation artistique dans le contexte socioécologique actuel, ainsi qu’à arrimer l’éducation artistique et l’éducation relative à l’environnement.
Édith Planche
ethnologue, chercheure, artiste
L'ÉDUCATION À L'ENVIRONNEMENT PAR L'ART ET L'ETHNOLOGIE
Édith Planche, ethnologue, chercheure associée au laboratoire EVS (UMR 5600 CNRS), Université de Lyon, s’intéresse aux différentes formes de rapport à la nature dans le monde, avec des publications scientifiques sur ce sujet. Elle a concrétisé ces réflexions dans de nombreux supports d’éducation à l’environnement par le sensible dont elle est auteur et illustratrice. Elle a fondé L’Association SeA, Science et Art, acteur clé de cette démarche, qui a mis en œuvre cette éducation à l’environnement par l’art et l’ethnologie, en partenariat avec des collectivités territoriales, des établissements scolaires, des centres de loisirs.
Dominique Paul
crédit : Richard-Max Tremblay
PRISE DE CONSCIENCE PAR L'ART
Dominique Paul est une artiste multidisciplinaire qui partage son temps entre Montréal et New York. Ses projets, que ce soit par le dessin, le collage, des robes interactives, ou la médiation, questionnent sur les inégalités sociales et environnementales et sur le déclin de la biodiversité.
Depuis 2002, elle a présenté plus de 20 expositions solos en Amérique du Nord et en Europe, tout en participant à de nombreuses résidences d’artistes (Lower Manhattan Cultural Council en 2012, Residency Un-limited à New-York en 2015, IDEAS xLab à Louisville et New-York en 2017). Elle produit également des performances au Musée d’Art des Amériques à Washington D.C. et à Performance in art and Art Education, à l’université de Columbia. Sa dernière exposition, intitulée Silent Spring, est tirée de l’essai prophétique de Rachel Carson, qui a joué un rôle crucial dans l’interdiction du DDT, un insecticide à l’impact environnemental élevé.
Son travail fait partie de la Smithsonian Collection (2018) ainsi que de collections internationales.
Paul a reçu les bourses d’excellence des gouvernements du Québec et de l’Australie pour sa maîtrise en beaux-arts, arts médiatiques, Collège des beaux-arts, Université de Nouvelle-Galle du Sud, Australie (2000) et doctorat en étude et pratique des arts de l’Université du québec à Montréal, Canada (2009). En 2019, sa thèse de doctorat mise à jour est publiée sous forme d’essai par l’Harmattan, Paris, Entre chair et lumière : de la possibilité d’une distance critique par l’objet-image.
Angela Marsh
L'ART-ÉCOLOGIE AU SERVICE DE LA NATURE
Originaire de Toronto et installée à Québec depuis 2008, Angela Marsh est une artiste en arts visuels et une créatrice de projets communautaires. Sa pratique porte sur les vertigineuses complexités de la nature et sur le détrônement du binôme culture versus nature. Ses projets artistiques, écologiques et relationnels sont le résultat d’une recherche continuelle de réciprocité intime et de son apprentissage du monde naturel.
Son projet It’s really just a love story, présenté par le Musée des beaux-arts du Québec en 2021, lui a mérité la nomination au Prix Videre Création en arts visuels. Ailleurs, elle a exposé son travail à OBORO (Montréal), dans le projet Landmarks (Cambridge, Ontario), à Articule (Montréal), à Regart (Lévis, Québec) et à la Galerie des Arts Visuels à l’Université Laval (Québec).
Elle fait des projets hybrides art-écologie dans des écoles partout au Québec et dans la communauté, dans les cadres des programmes Culture à l’École, ELAN et avec l’organisme PECH-Sherpa.
Elle a publié ses écrits dans The Journal of Aesthetic Education, Cigale et la revue Finlandaise Research in Arts and Education. Elle détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval ainsi qu’une maîtrise en éducation de University of Toronto. Elle est récipiendaire des bourses du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des Arts et Lettres du Québec.
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RESSOURCES POUR L'ENSEIGNEMENT
Voici une liste de sites de références à consulter en lien avec des activités pédagogiques tournées vers l'environnement.
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